J’écris enfin !

Alors voilà, ça y est, et cette fois pour de vrai, j’écris !

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Oui, j’écris enfin ! On est le 8 août 2023 et ça fait 1 mois et 2 jours que je me suis mise à écrire à plein temps !

Petit récapitulatif :

Tout a commencé avec notre gros changement de vie : nous avons quitté la France avec mon chéri le 23 mai 2023 pour venir vivre à Calgary, au Canada ! Oui, promis c’est vrai ! Nous avons réussi à obtenir un permis de travail de 2 ans et nous voilà donc à commencer une nouvelle vie loin de tout ce et ceux que l’on connait.
Une question s’est posée immédiatement : qu’est-ce que je veux faire une fois là-bas ? L’Amérique du nord, c’est le lieu de toutes les possibilités. Alors quoi choisir, quel métier faire ? Surtout que jusqu’à maintenant, je n’ai fait que des petits boulots alimentaires que j’aimais bien, mais c’est l’occasion de voir autre chose. Je n’avais alors qu’une seule réponse en tête : écrire. Mais être écrivain, c’est plein de contrariétés. Déjà, il faut de l’argent pour vivre, après il faut s’y mettre vraiment pour pondre quelque chose et enfin il faut être bon pour être publié.
Le premier problème est donc de vivre. Mon chéri veut absolument que je fasse ce qu’il me plaît ! Alors il a décidé de travailler pour nous deux… Vous n’imaginez pas à quel point je lui suis reconnaissante ! Il est toute ma vie !
Le deuxième, c’est d’écrire, pour de vrai, tout le temps, ou presque. Je commence à m’y faire. Je n’ai pas encore d’horaires de bureau, ni trouvé les heures d’écriture qui me conviennent le mieux. Je m’y mets en début d’après-midi pendant 2 ou 3 heures, puis en début de soirée pendant 1 heure de plus. Parfois aussi le matin quand j’arrive à me lever et souvent quelques demie-heures quand je fais des insomnies à 2 ou 3 heures du matin… C’est d’ailleurs de là que viennent en général de bonnes idées en vrac.
Le troisième, c’est d’être bon. Bon ça je le sais pas encore. J’attends de pouvoir faire lire mes écrits pour savoir si je me débrouille au moins un peu dans le sujet. C’est l’élément qui m’effraie le plus. Et si j’étais nulle ? Et bien j’aurais perdu bien du temps et de l’argent ^^.

Mon projet principal :

Donc depuis un mois, j’ai commencé à vraiment transformer ma nouvelle Leucosie en roman. J’ai écris la première partie qui est venue toute seule car j’ai juste eu besoin de reprendre les lignes directrices du récit déjà écrites et de rajouter des choses.
Puis est arrivé le moment que je redoutais : ma suite et ma fin sont nulles ! J’ai donc dû réfléchir à mon histoire et la changer. D’environ 21 chapitres, je suis passée à 35 plus l’épilogue. Ouch, ça fait mal de se dire que j’ai une bonne dizaine de chapitres à écrire en plus que prévus. Mais faut que je reste motivée, donc j’y suis allée. Aujourd’hui, j’en suis au chapitre 20 et je suis vraiment contente de ce que j’arrive à produire. Certes je ne sais pas si c’est bien, et c’est pour l’instant plutôt banal, mais je suis ravie. Je suis ravie d’écrire, ravie du temps que je passe dessus, ravie de produire quelque chose, ravie d’arriver à pondre autant de détails et ravie à chaque chapitre que je termine. Vous me verriez en train de lever les bras et de crier « youhou » à chaque fois, c’est ridicule. Mais tant pis, je vis un rêve et j’essaie de le faire réalité, c’est tout ce qui compte. Après, encore une fois, savoir si je me débrouille ou pas. Parce qu’écrire à plein temps et ne pas gagner d’argent, c’est compliqué mentalement, surtout que je dépends totalement de mon mari, ce qui n’est pas dans mes habitudes. J’espère être assez douée et réussir à me faire publier derrière. C’est ambitieux, mais il faut bien l’être un minimum, non ?

Ce projet inattendu :

En plus de mon roman, j’ai écris une nouvelle dont je suis trop fière. C’est un sujet qui me tient à cœur, dont j’ai l’idée depuis deeeeesssss aaannnnééééeeessssss, et que je n’ai jamais réussi à mettre en forme. Pour moi, il était impossible de la mettre en scène. Et lors d’une de mes nombreuses insomnies, le contexte m’est enfin venu. À ce moment là, mon téléphone et mon application de notes ont été mes meilleurs amis. J’ai passé presque une heure à écrire scènes et phrases de ce que pourrait être la nouvelle. Et le lendemain, après un lever bien difficile il faut le dire, j’ai enfin écrit cette histoire.
Je n’ai pour l’instant qu’un avis dessus, celui de mon chéri qui n’aime pas ce que j’écris. Mais il arrive au moins à me dire si c’est bien ou pas (sans trop que je me vexe ^^. Toujours entendre dire « j’aime pas » de la part de l’amour de sa vie, c’est un peu compliqué. Mais ça va, je gère – après réflexion^^). Lors de la première lecture, c’était raté. « J’aime pas, mais… » Il m’a donné des points à modifier et du coup, « j’aime toujours pas, mais c’est bien ! ». Woua, un compliment de sa part ! Non, sans rire, il a dit que c’était bien !
J’attends aussi un retour d’une auteure que j’apprécie beaucoup. Oui, je flippe ! Et j’espère pouvoir la présenter à un éditeur (en attente d’une réponse pour savoir s’il veut bien me lire) que j’aime beaucoup aussi et dont j’adore les nombreuses publications.

Pour mes autres projets :

  • Le fameux projet secret dont j’ai toujours caché le sujet depuis des années quand j’en parlais est une BD sur les thèmes zombies/folie. Je viens de l’envoyer à un éditeur dont j’attends une réponse d’ici quelques jours.
  • Mon histoire pour enfant cherche une maison d’édition. Elle est adressée aux 6-7 ans, met en scène un petit garçon joyeux, un papillon et un être magique. Elle n’a que le récit et non les illustrations.
  • J’ai un autre projet de roman qui me tient à cœur, dont j’ai eu l’idée y a un an en revenant de vacances. Ce sera de la science-fiction, plus précisément, l’apocalypse. Je meurs d’envie d’écrire cette histoire mais je ne veux pas en faire un premier roman. Le sujet est délicat, difficile à écrire et certaines scènes vont vraiment être complexes à raconter. Et je dois faire beaucoup de recherches et parler à des gens d’un sujet vraiment compliqué. Je préfère avoir déjà testé mon écriture et voir ce que je suis capable de produire. Je veux aussi faire mieux. Je veux faire vivre mes mots. C’est bien sûr pareil pour tous mes écrits, mais pour l’instant, je ne sais pas si je peux m’attaquer à quelque chose de ce niveau. Surtout qu’il y aura quasiment que de la description et du monologue !
  • J’ai aussi pour projet de terminer mon recueil de contes. Ils sont à la fois revisités et nouveaux. J’en ai déjà quatre, j’aimerais en avoir au moins le double. Surtout que chacun fait juste une page A4.
  • Et enfin, j’ai des appels à texte en tête qu’il faut que je mette en forme.

En conclusion :

Voilà, pour un premier article, c’est déjà pas mal. Je l’écris avant tout pour moi, pour voir comment j’avance, pour me dire plus tard « Purée, j’étais nulle ! » ou « J’ai bien évolué ! ». Qui sait ^^.
Pour l’instant, il ne sera pas visible sur le blog, celui-là et ainsi que les suivants. La raison est très simple, personne est au courant dans ma famille que je me suis mise à écrire. Je n’ai pas envie d’être jugée sur mon manque de travail « réel » (parce que oui, on sait tous qu’être écrivain n’est pas un métier hein ?), ni sur ce que j’écris (parce que j’ai reçu beaucoup trop de « c’est pas normal d’écrire des choses comme ça » ou « y a un truc qui cloche chez toi » etc.). Dès qu’ils seront au courant, je passerai tous les articles écrits en public. Même si au final ça ne donne rien, je souhaite partager cette expérience avec vous.
Car je les écris aussi pour vous, si jamais vous avez envie de lire des pseudos reportages sur ma vie d’auteure débutante totalement stressée et pas sûre d’elle ; si jamais vous avez envie d’essayer vous même et de voir les étapes qu’on peut traverser (franchement, faites-le, donnez-vous les moyens – et attention chaque parcours est différent, celui-ci sera le mien, ça ne veut pas dire que le votre sera le même) ; si vous voulez savoir où j’en suis ; ou si jamais aussi vous avez envie de lire mes histoires un jour. Parce qu’en vrai, je n’écris pas que pour moi ! Oui, je vis ma passion ; oui, je vis un rêve. Oui, j’écris mes histoires. Mais je le fais aussi pour vous. Parce que je voyage tant à lire d’autres personnes que j’ai envie d’en faire autant moi aussi. Je souhaite vous faire voyager avec mes propres récits.

J’écris aussi pour vous.

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