Article précédent : J’ai participé au 250-word Microfition Challenge de NYC Midnight, 2023/2024 #1
Pour rappel cet article est publié bien après sa rédaction.
Me voilà à terminer le jour 2, samedi 09 décembre 2023. Décompte :

Ouch !
Alors, que s’est-il passé aujourd’hui ? Et bien j’ai écrit ma nouvelle !
J’avoue je suis un peu déçue. Je me réjouissais de trouver mon idée, de triturer mon cerveau pour tout faire de A à Z, de réfléchir de longs moments sur l’histoire, le déroulé, mais ça ne s’est pas passé comme ça. Quand j’ai parlé du genre et de l’action à mon chéri, il m’a sorti sans réfléchir « Tu écris une histoire où il se passe … et up c’est bon ! ». C’était juste une mini-phrase avec seulement 4 mots supplémentaires, mais c’était parfait ! Il n’a même pas réfléchi quand il me l’a dit, c’est sorti tout seul. Du coup, plus aucune de mes idées à moi ne sont venues traverser mon cerveau car je ne faisais que penser à la sienne. Elle marchait tellement bien et les déroulés de l’histoire me sont venus si facilement que je n’ai même pas eu besoin d’y penser plus de deux minutes. J’avais l’idée de base, le milieu de l’histoire et la fin sans même mettre trituré l’esprit.
Donc j’avoue, je suis un peu déçue de ce côté-là, de ne pas avoir vraiment pu réfléchir à une idée mais en même temps, j’aurais pas trouvé mieux !
Donc j’avais mon histoire dans la tête mais aussi un problème. Le genre est Ghost Story (histoire de fantôme) et toutes les définitions que je trouvais dessus parlaient d’humains qui ressentaient la présence de fantômes, dont ces derniers apparaissaient de leur propre gré ou par obligation grâce à la magie. Hors, dans mon histoire, les fantômes étaient les personnages principaux et je n’avais pas prévu d’intégrer des humains. Donc je me suis demandée un moment si j’allais faire, ou pas, un hors sujet !
C’est sur le forum du site du NYCM que j’ai trouvé ma réponse :

La dernière phrase de theinquisitor dit : « En fait, à partir du moment que votre histoire contient un fantôme, c’est une histoire de fantôme ».
C’était bon ! Je n’allais pas faire un hors sujet, je pouvais commencer à écrire.

Alors j’ai écrit. Et là aussi je suis un peu déçue. Vu que j’ai passé ma journée d’hier à lire les conseils d’écriture d’une micro-fiction, à apprendre les bases, le concept, les erreurs à pas faire, les choses à prendre en compte, comment manier les mots, etc, j’ai écrit très vite ma nouvelle sans dépasser le nombre de mots max. Premier jet : 246 mots ! Le plus dur a été d’intégrer le mot imposé, FIT, car il veut dire beaucoup de choses. J’ai finalement réussi au bout de dix minutes et en ne l’intégrant pas à la fin comme je l’imaginais si bien positionné, mais en plein milieu du récit. Clairement, il ne sert pas à l’histoire, mais complète une description.
Deuxième jet. J’ai très vite relu mon histoire, j’ai regardé si elle marchait, mais surtout si j’avais bien respecté le genre donné. Car pour une histoire de fantôme, il est important qu’une angoisse monte, qu’une intensité augmente tout au long du récit. Il faut que ça fasse peur. Et en 250 mots…
Mon chéri m’a lu et n’a pas du tout compris ma fin « Je comprends pas la dernière phrase ». Ma fin ne marchait pas ! J’ai changé deux mots et tout est devenu clair. Ouf !
L’action de stocker était bien présente et mon mot imposé aussi.
Jusque-là, parfait, deuxième jet OK.

Troisième jet. Relire, corriger.
Quatrième jet. Imprimer, relire en papier, corriger, changer des choses.
Dans une micro-fiction, tous les mots utilisés sont importants, et chaque phrase doit justifier l’histoire. On n’a pas vraiment le temps d’en dire trop. Mais il faut tout de même rendre ses personnages réels et décrire un minimum son univers. Ce qui est important à retenir, c’est que moins on en met, plus il y en a. Car chaque mot que vous allez choisir va être tellement précis qu’il va dire beaucoup, énormément de choses.
J’ai changé des courtes phrases de trois ou quatre mots en phrases de deux mots qui voulaient dire tellement plus. J’avais aussi écrit deux phrases qui ne servaient en rien à l’histoire, qui n’apportaient vraiment rien du tout. Je les ai supprimées ce qui m’a ré-offert un beau petit nombre de mots que je pouvais réutiliser pour rendre le récit plus intense, plus important.
Ceci a été le gros du travail de ma journée : remanier mon texte pour qu’il soit plus puissant. Pour l’instant 236 mots.
J’ai aussi pris une pause, car il est important de savoir s’arrêter pour mieux se replonger dans l’histoire et voir des défauts qui ne vont pas du tout, ou au contraire se dire que c’est parfait, ou presque, et qu’on peut encore améliorer. Donc voilà ce moment si spécial de ma journée :




De retour à la maison avec de la magie plein les yeux, après des pizzas surgelées pas très bonnes mais entre amis c’est important, retour à la lecture et à l’écriture.
Six mots que je déplace dans un autre paragraphe car ça sonne mieux, une description visuelle qui apportera à l’angoisse du récit, une répétition en moins, et une phrase en plus pour atteindre exactement 250 mots !

Et il est déjà 23h, donc il est temps d’aller dormir. Je retravaillerai le texte encore un peu demain, avec le court temps qu’il me restera.
Le final de cette journée :
Comme je le disais, un peu déçue de ne pas avoir eu besoin de réfléchir à l’idée de base. Mais c’est le jeu et elle est parfaite, donc je ne pouvais pas passer à côté.
L’intrigue est venue, très, trop vite à mon goût, j’aurais aimé y réfléchir plus aussi ^^.
J’ai aussi écrit très vite, me rappelant les bases et codes de la micro-fiction. Je suis ravie de les avoir utilisés si facilement, c’était top d’être efficace.
J’ai adoré chercher à remanier les mots, les phrases, faire que tout soit plus efficace, réfléchir plus à chaque ligne. C’était génial !
Écrire en anglais, pour moi, est encore difficile ! Même si j’ai rédigé le texte en français en premier, je n’ai travaillé sur l’anglais qu’une fois traduit. Ça ne marche pas du tout de la même façon entre les deux langues et trouver les bons mots et formulations anglaises reste encore un gros défi. Mais c’était trop bien quand finalement je me dis que ça marchait et que j’y arrivais !
Je suis contente de cette journée, de ce que j’ai produit, de ce que j’arrive à produire, du fait que je n’ai aucunement envie d’abandonner, au contraire ! Et surtout, je suis en train de me dire que je comprends parfaitement les gens qui aiment ce genre de format et que je pense que moi aussi je vais adorer ! Je vais en écrire plus souvent car le challenge est génial et j’apprends tellement de choses !
Un dernier petit truc et après dodo. Une amie m’a offert un petit cadeau qui fait du bien qui vient de France, je vous laisse voir par vous-même ^^’ :

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